Révision de l'accès au travail pour les travailleurs non européens à Andorre
Le Conseil économique et social a convenu de réviser les conditions d'accès au travail pour les employés ne provenant pas de l'Union Européenne en Andorre
8 mai 2024
Le Conseil économique et social a convenu de réviser les conditions d'accès au travail pour les employés ne provenant pas de l'Union Européenne en Andorre
8 mai 2024
Cette décision, qui sera formellement approuvée mercredi par le conseil des ministres, supprime la souplesse qui avait été approuvée en octobre dernier afin de répondre aux besoins et exigences du secteur. Cette mesure a permis la régularisation de jusqu'à 2.000 travailleurs.
L'approbation de cette mesure a été présentée par la Ministre de la Présidence, de l'Économie, du Travail et du Logement, Conxita Marsol. Les travailleurs peuvent cumuler ces quatre années d'expérience de différentes manières : avec trois ans d'expérience dans leur pays d'origine et ayant passé une saison en Andorre ou avec deux ans d'expérience dans leur pays d'origine et deux autres ans dans la Principauté, par exemple.
Marsol a souligné que le retour à ce système, déjà en vigueur avant la pandémie, a été convenu avec les associations du secteur de l'hôtellerie, des stations de ski et du commerce. Ce sont eux qui emploient le plus de travailleurs avec ce profil et tous ont compris qu'il était nécessaire de franchir cette étape.
En effet, la ministre a indiqué que la souplesse de l'année dernière a permis la régularisation de 2.000 travailleurs avec seulement une saison d'expérience et a aidé les entreprises à retenir leur personnel. C'est pourquoi, elle considère qu'il est inutile de continuer avec cette mesure.
Comme exception, la Ministre de la Présidence, de l'Économie, du Travail et du Logement a annoncé lors d'une réunion au CES qu'un accord avait été trouvé pour établir une limite de 300 travailleurs actuellement en Andorre qui pourront passer à la quota général, en se basant sur le fait d'avoir eu seulement une saison d'expérience. Cela est dû au fait que certaines entreprises ont déjà retenu des employés qui se sont engagés à rester dans le pays.
Du point de vue du secteur des entreprises et de la CEA (Confédération Entreprise Andorrane), il est demandé une extension de cette exceptionnalité jusqu'à 30% si nécessaire, bien que Marsol n'ait pas confirmé si cette proposition serait acceptée ou non. Cependant, elle a mentionné qu'il y aura une autre ouverture de quotas pendant l'été où toute entreprise connaissant une pénurie de personnel pourra le couvrir.
Étendre l'exception à un nombre plus grand : Le président de la CEA, Gerard Cadena, a exprimé le désir des entreprises de permettre des cas exceptionnels dans lesquels les employés pourraient rester en Andorre après seulement une saison d'expérience, atteignant jusqu'à 400 individus au lieu des 300 actuels.
Maintenir des quotas supplémentaires d'embauche : Une ouverture supplémentaire de quotas est proposée pendant l'été pour répondre aux besoins en personnel de différentes entreprises.
Cette réglementation cherche, selon Marsol, à s'adapter aux différentes réalités du marché avec une approche flexible et en tenant également compte des limites géographiques propres à la Principauté. Il sera nécessaire de continuer à surveiller le processus pour comprendre si la nouvelle politique satisfait à la fois les besoins des entreprises ainsi que les conditions de travail justes pour les employés non-communautaires embauchés.